top of page
Rechercher
Photo du rédacteurCatherine Ndong

Conflits et relation amicale

Nous vivons dans une société où les liens se font et se défont à une vitesse parfois stupéfiante. A se demander si certains fonctionnements relationnels n’héritent pas directement des modes de consommation (je sélectionne, j’utilise, je jette)… Le soucis de ce système est qu’il déshumanise le lien, qu’il participe à une confusion généralisée et ne fait finalement qu’entretenir un malaise identitaire déjà très présent.

Prendre le temps de comprendre

Dans un système d’immédiateté et de consommation, trop rares sont les personnes qui prennent le temps de comprendre et de se questionner lorsque surgit une période de crise ou de difficulté. Dans une relation amicale, il est normal qu’il y ait parfois des incompréhensions voire des situations de conflits ; chacun(e) dispose en effet de ses propres repères, de ressentis singuliers et d’une histoire personnelle spécifique. Il convient alors de prendre le temps d’écouter ce qui peut se jouer de part et d’autre, sans nécessairement trouver un ou une responsable, et sans obligatoirement porter de jugement sur l’autre.

Crises d’aujourd’hui, crises d’hier

Les phases d’incompréhension ou de conflits, dans un cadre amical, parlent à la fois de ce qui se joue dans le moment mais aussi, souvent, font échos à d’autres conflits du passé. Nous portons tous un certain nombre de tensions héritées de notre histoire familiale et de notre enfance. Celles-ci sont le plus souvent inconscientes, refoulées mais pas pour autant inactives… Ecouter ses échos du passé s’avère le plus souvent judicieux afin de ne pas « régler des comptes » d’hier autour d’un conflit d’aujourd’hui.

La parole indispensable

Dans ce contexte plus que dans tout autre, la parole est nécessaire voire indispensable. Mettre en mots ses ressentis et les faire partager à la personne concernée, écouter les perceptions de son ami(e) et tenter de les comprendre. Cette démarche de parole ne peut réellement apporter que si chacun(e) est en mesure de renoncer, au moins partiellement, à son propre narcissisme. Cela signifie que nous ne disposons pas nécessairement de « LA vérité » absolue et que peuvent coexister différentes réalités, différents ressentis.


https://www.psychologie.fr/article/conflits-et-relation-amicale-A-48.html

1 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout

コメント


bottom of page